Depuis le début de la pandémie, un phénomène qui existait déjà s’est accéléré, soit le recours à l’achat en ligne et par le fait même, l’utilisation de tonnes de carton, de papier et de plastique pour emballer tous ces objets qu’on commande.
Utilisant ces matériaux communs, une île s’est construite, un monde, un univers en suspension calquant notre solitude, notre distanciation et notre monde en quête de perfection et d’aseptisation.
Le matériau apparent sous l’île comme la partie submergée d’un iceberg pour évoquer que nos mondes parfaits sont construits sur les montagnes de détritus que nous laissons derrière nous. En sommes-nous conscients? Laissons-nous les univers que nous construisons nous détourner de ce que nous faisons vraiment.
Crédit photo : Mélodie Béland
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